
Cinq années s’écoulent, et devenue photographe, elle revient d’un tour du monde. Témoin des guerres, des ravages du sida en Afrique et de toute cette misère. Bouleversée et grandie par cette prise de conscience, le deuil est fait. « Revenir à soi et reconnaître une autre. Revenir à toi et ne plus te reconnaître ». Consciente que de cet amour il n’y a plus rien à espérer, elle entre à nouveau dans la vie.
Ce monologue est emplit d’une grande poésie. L’Inattendu, ‘‘un mot pour tenir debout’’, est comme un parcours initiatique. Il y a du conte et du rêve dans cette histoire là. Un déchirement entre l’enfance et l’âge adulte, entre l’amour fusionnel et la froide indifférence. Une écriture imagée, fluide et poétique. Voilà de quoi sonder les rapports troubles entre l’autre et soi.