Intentions... La mise en scène s'inspire d'un montage cinématographique composé d'un plan fixe entrecoupé de flash-backs. Toute l'action se cristallise autour du divan, espace symbolique où se rencontrent et s'entrecroisent deux mondes, celui du réel - le cabinet de son ami psychanalyste - et celui, fantasmé, de Federico.
Le texte... Moi : L'autre jour je rentre chez moi, pour récupérer discrètement quelques livres, et je trouve Fausta encore au lit en train de dormir comme une baleine. Pourtant "Lui" me susurre insidieusement à l'oreille... Lui : Tire le drap délicatement, étends-toi à côté d'elle et enlève-lui sa chemise. Moi : Je proteste d'abord énergiquement écoeuré par l'odeur de sueur et de cigarette qui règne dans la chambre. Lui insiste lourdement... Lui : Allez, vas-y! Qu'est-ce-que tu attends? Déshabille-toi! Entre dans ton lit! Moi : Alors? Je suppose que cette puanteur, cette saleté, ce désordre t'excitent? Lui : Pourquoi pas? Moi : Non, cette fois je ne marche pas! Si je me couche auprès de Fausta, c'est pour lui prouver que j'ai de l'affection pour elle. Lui : Ah, ah, ah, de l'affection! Moi : Oui, de l'affection, il n'y a pas de quoi rire. Lui : Allons, allons, un peu de franchise! Regarde les choses en face, à la fin! L'affection! Ah, ah, tu me fais vraiment rire.
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